samedi 29 avril 2006

Dîner CGS cool

Hier soir je participai au 4è dîner organisé par Clavier, Goldberg et Sepùlveda qui agitent (dans le bon sens du terme) et fédèrent la communauté renaissante des Web Entrepreneurs Français.
Malgré la diversité d'âges et da parcours, j'ai été frappé par la grande fluidité des échanges, et la préoccupation commune pour la marginalité où l'Entrepreneur est si souvent confiné en France: négrier assoifé de profit, as de la fraude fiscale, dont les idées sont le plus souvent inutiles voire bidon, et si elles sont intéressantes on n'a qu'à les copier tranquillement, etc.
Un exemple parmi tant d'autres ...

Hier je reçois l'appel d'un consultant qui se fait fort de décrocher des subventions à l'innovation. En fait me dit-il, "nous entamons notre démarche par un dossier de Crédit d'Impôt Recherche (CIR)".
Pourquoi pas lui dis-je, ça ou autre chose, " du moment que vous faites la paperasse ..."
Il me pose une série de questions, dont "combien de salariés participent à votre R&D ?".
Je lui dis qu'en général les innovateurs ne sont pas salariés, il se paient tant bien que mal, sur les maigres contrats qu'ils arrivent à décrocher en dehors de leurs développement.
"Ah bien c'est gênant car le CIR ne prend en compte que les salaires..."
Fin de conversation sur le mode "Si l'Etat veut donner des avantages fiscaux à l'Oréal ou Total, c'est son problème, mais alors qu'il ne vienne pas se plaindre que ses entrepreneurs (donc ses entreprises et ses emplois de demain) foutent le camp à l'étranger!"
Un poil énervé l'Entrepreneur ... alors que le malheureux consultant n'y était strictement pour rien !

Ne parlons pas de ces étudiants anti-CPE qui dépeignaient les entrepreneurs comme des tyrans assoifés de profit en euros ou en dollars, l'argent n'ayant visiblement aucune odeur à leurs narines.

En conclusion, j'invite tous les participants au dîner CGS à réfléchir à la constitution d'une communauté, d'une association (peu importe la forme), dont l'objet serait de (pro)mouvoir l'image de l'Entrepreneur auprès des principaux relais d'opinion et, à travers eux, les autorités de l'Etat.

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